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Quand te disiá de venir ; Tres menetas assembladas
La Granja. Collecteur
Litanie facétieuse : Roger Bouyssou
Monologue chanté :
Christian Perboyre

Contes e racontes de velhada

Ah, la veillée !

On se retrouve dans le cantou (canton), la vaste cheminée, coeur de la maison, pour casser les noix (rascals), préparer les feuilles de tabac (tabat) ou égrainer le maïs (milh). La veillée est une manière conviviale de clôturer une rude journée de labeur par un travail plus tranquille et surtout collectif, assis au coin du feu. Si elle est synonyme d’entraide et de convivialité, c’est parce qu’elle existe dans un contexte de relative promiscuité (trois générations vivent souvent sous le même toit), de faible mécanisation des tâches et bien sûr, d’absence de médias tels que radio et télévision jusque dans les années 60.

Toute la famille s’y retrouve, et parfois les voisins s’y joignent. On y relate les histoires de famille, les contes, proverbes et légendes, quelquefois même on chante et on danse.

[Atlas sonore bourian, p. 30]
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L'auriòl
La Granja. Collecteur
Enregistrement des élèves de l'École de Thédirac et de Gourdon

La lenga dels ausèls

De toutes les bêtes qui côtoient l’humain, les oiseaux sont sûrement ceux dont la parole est la plus prolixe.

L’occitan a créé une multitude de mimologismes d’oiseaux, ces mots qui imitent un son et en particulier leur chant (lyu lyu, cascarasca...).

Savoir les imiter (degaunhar) est un signe d’adresse en même temps qu’une façon de les attirer pour les contempler, bavarder avec eux ou bien les chasser (les chasseurs utilisent des appeaux taillés dans le bois). Ces chants démontrent que les anciens possédaient une solide connaissance de la nature et savaient s’adapter à ses lois.

[Atlas sonore bourian, p. 26]